Author: Association ESPAS

Svenja Grivaz, Musicothérapeute pour ESPAS, nous parle de son travail

Qu’est ce qui vous a motivé à choisir cette profession en particulier ?

J’ai grandi avec la musique. Depuis toute petite, j’ai chanté, joué du violon, du piano, de la guitare… Mon père vient du milieu artistique, et ma mère travaillait dans les soins. Je n’avais pas envie de choisir entre ces deux univers, alors j’ai décidé de les combiner. Finalement, j’ai entamé ma formation à l’Ecole Romande de musicothérapie (aujourd’hui Centre Romand de Musicothérapie) à Genève. En 2018, j’ai finalement pu démarrer ma carrière professionnelle.

Pendant mon parcours, j’ai effectué un stage à l’hôpital psychiatrique de Marsens, puis j’ai commencé à travailler avec des personnes en situation de polyhandicap lourd à Bulle. Aujourd’hui, je fais partie de l’équipe d’ESPAS depuis décembre 2023, et cela fait déjà un an que je m’épanouis dans cette mission.

Comment expliqueriez-vous ce qu’est la musicothérapie, notamment à des personnes moins sensibles à la musique ou au domaine artistique ?

De manière générale, la musique fait partie de notre quotidien, que nous en soyons conscients ou non. On l’écoute pour se motiver, se détendre ou accompagner nos émotions. La musique est là, même en arrière-plan. Par exemple, si tu ne vas pas bien, tu n’écouteras probablement pas une musique très énergique, car elle ne correspond pas à ton état émotionnel. La musicothérapie, c’est un peu la même chose. C’est un moyen de rencontrer la personne là où elle est, en utilisant les sons pour exprimer ce qui peut parfois être difficile à verbaliser. Jouer ou écouter un morceau peut alors permettre d’exprimer un flot d’émotions sans avoir à trouver les mots, qui, parfois, ne suffisent pas ou ne sont pas adaptés.

Avec les enfants, l’absence de mots peut aussi être une protection. Par exemple, ils peuvent ressentir de la colère ou de la tristesse envers leurs parents, mais leur loyauté les empêche de l’exprimer clairement. En leur proposant un instrument, je peux leur permettre de relâcher ces émotions autrement.

L’objectif, dans tous les cas, n’est pas de chercher une vérité mais de créer un espace où les émotions peuvent s’exprimer librement, sans jugement ni contrainte, et où la musique devient un langage à part entière.

Quelle est la différence de travail entre un adulte et un enfant en musicothérapie ?

Avec un enfant, il y a souvent une forme de spontanéité et d’authenticité. Les enfants expriment leurs émotions de manière plus directe, sans trop se soucier des codes ou des jugements. En revanche, un adulte est souvent influencé par des constructions mentales et sociales, avec des pensées comme « Je ne peux pas dire ça », ou « Je ne peux pas faire ça ».

La musique devient alors un moyen pour les adultes de sortir de ces cadres qu’ils se sont imposés, de s’autoriser à exprimer des émotions ou sensations qu’ils refoulent. C’est une expérience libératrice : elle permet de lâcher prise sans forcément devoir passer par les mots. À travers la musique, ils peuvent ressentir physiquement ce qu’ils éprouvent, se connecter aux vibrations et retrouver une forme de liberté émotionnelle.

Avec les enfants comme avec les adultes, la musique crée un espace d’expression unique, mais les chemins pour y parvenir sont adaptés à la manière dont chacun, à son âge, interagit avec le monde et ses propres émotions.

Comment se déroule la musicothérapie dans le cadre d’ESPAS ?

Pour le moment, mon travail de musicothérapeute chez ESPAS est encore assez limité, principalement parce que je dispose de peu de matériel. Malgré cela, avec ce que j’ai à disposition, je peux proposer des activités adaptées. Par exemple, j’invite les patients à choisir un instrument pour représenter chaque membre de leur famille ou entourage proche. Cela peut inclure des éducateurs ou d’autres figures importantes si la famille n’est pas présente. Chaque instrument choisi devient une sorte de « couleur » ou d’identité pour la personne qu’il représente.

On peut également travailler avec la voix pour créer des moments de connexion, comme chanter ensemble ou réinterpréter des chansons. Par exemple. un enfant qui aimait beaucoup Mulan adorait chanter « Comme un homme ». Nous avons repris cette chanson pour la réadapter à son histoire personnelle, l’imaginant dans le rôle de Mulan. Ce type de mise en scène et de personnalisation permet aux patients d’exprimer ce qu’ils ressentent de manière ludique et significative.

La musique a cet avantage unique: elle permet à plusieurs personnes de s’exprimer simultanément sans que cela devienne chaotique, contrairement à une conversation verbale où tout le monde qui parle en même temps crée rapidement de la confusion. Avec la musique, chacun peut trouver sa place, et tous peuvent se rejoindre dans une forme d’expression collective.

Pour quel type de problématique la musicothérapie peut-elle être particulièrement bénéfique ?

La musicothérapie peut être utile dans de nombreuses situations, car elle s’adapte aux besoins de chaque personne et au moment présent. Parfois, on peut envisager une séance de musicothérapie, mais la personne arrive avec un besoin différent, comme simplement parler ou déposer quelque chose. La flexibilité est essentielle, et la musicothérapie peut être adaptée à tout le monde.

Par exemple, pour des personnes en situation de handicap, où l’expression verbale peut être limitée ou inexistante, la musique devient un autre moyen de communication. Elle permet d’échanger, de créer du lien, et de faire émerger des interactions à travers les sons.

Un des principes fondamentaux en musicothérapie est que la notion de « juste » ou « faux » n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est de jouer ce qui vient naturellement. En résumé, la musicothérapie offre un espace pour expérimenter et exprimer ce qui est difficile à verbaliser, que ce soit pour des raisons émotionnelles, sociales ou liées à des capacités différentes.

Que souhaitez-vous dire aux personnes qui ne connaissent pas ESPAS et qui envisagent de soutenir le projet ?

Il est souvent plus facile de fermer les yeux sur la réalité des abus sexuels. On préfèrerait ne pas savoir que cela existe. Personnellement, avant de travailler ici, j’avais une vision assez naïve. Je ne réalisais pas à quel point de nombreuses personnes, et en particulier des enfants, sont touchées par ces abus.

Chez ESPAS, notre objectif est d’offrir un espace pour traverser ces épreuves, pour se recentrer, se retrouver et découvrir de nouvelles ressources en soi. C’est crucial d’avoir des personnes prêtes à écouter et à accompagner, car chaque individu a des besoins différents.

Quand on traverse des moments difficiles, il est essentiel de ne pas rester seul. Il est nécessaire de se faire accompagner pour avancer sur son chemin, à son propre rythme. Beaucoup de personnes ont vécu des expériences similaires, et il y a des professionnels et des structures prêtes à aider, soutenir et guider.

En tant que musicothérapeute, je me vois comme une accompagnatrice, une guide. Je peux montrer des portes, proposer des outils et des pistes, mais c’est toujours au patient·e de décider de les ouvrir et de travailler sur ses propres problématiques. Mon rôle est d’être là, à ses côtés, pour le soutenir dans ce cheminement.

Soutenir ESPAS, c’est permettre à ces personnes de trouver un lieu où elles peuvent être entendues, accompagnées et entourées, sans jugement.

Offre d’emploi – Responsable clinique

Rejoignez l’équipe ESPAS : Engagez-vous aux côtés d’une association innovante pour la lutte contre les abus sexuels

Lieu : Sion | Taux d’activité : 60% (24h/semaine) | Entrée en fonction : 01.05.2025 (ou à convenir)

Vous souhaitez avoir un impact concret dans la lutte contre les abus sexuels et accompagner des personnes face à l’abus sexuel dans leur processus de guérison ? Vous êtes particulièrement intéressé·e par le soutien et la prévention en matière de psychotraumatologie ? Vous avez envie de rejoindre une équipe dynamique, bienveillante et à la pointe de l’innovation ?

ESPAS (Espace de Soutien et de Prévention – Abus Sexuels) est une association à but non lucratif qui œuvre chaque jour pour soutenir les enfants, adolescents et adultes confrontés aux abus sexuels et former les professionnels et institutions qui interviennent auprès des enfants, des jeunes et des personnes vulnérables.

Nous recherchons

Un·e responsable clinique à 60%

pour rejoindre notre équipe à Sion et piloter nos projets en faveur des victimes mineures et adultes.

Votre profil :

  1. Formation :Vous êtes Psychologue FSP avec une spécialisation en psychothérapie ou titre jugé équivalent. Une formation approfondie en psychotraumatologie, maltraitance ou abus sexuels est un atout majeur ;
  2. Expérience confirmée : Vous avez une expertise dans l’accompagnement thérapeutique de mineurs et d’adultes ;
  3. Esprit d’équipe et autonomie : Vous aimez travailler en collaboration tout en ayant une grande capacité à travailler de manière autonome ;
  4. Connaissance du réseau : Vous avez une bonne connaissance du milieu professionnel et institutionnel en lien avec la maltraitance et les abus sexuels.

Vos missions :

  1. Organiser, coordonner et superviser les prises en charge dans votre secteur d’activité ;
  2. Assurer des suivis thérapeutiques pour mineurs et adultes ;
  3. Encadrer et coordonner les intervenants au sein de votre équipe ;
  4. Représenter ESPAS auprès des professionnels du réseau et des instances administratives ;
  5. Contribuer à l’animation de notre équipe clinique, participer aux colloques, supervision et formations continues ;
  6. Rédiger des rapports et collaborer avec les partenaires du réseau professionnel.

Ce que nous vous offrons :

  1. Un environnement de travail respectueux et collaboratif, au sein d’une équipe passionnée et innovante ;
  2. Des supervisions externes (20h/an) pour soutenir votre développement professionnel ;
  3. Des formations continues et intervisions d’équipe régulières ;
  4. Remboursement partiel des frais pour vos formations externes ;
  5. 5 semaines de vacances par an (6 semaines dès 50 ans), avec la possibilité de prendre 2 semaines supplémentaires en heures compensatoires ;
  6. Un poste évolutif dans une association en pleine croissance, qui valorise la formation et le développement de compétences.

Vous êtes prêt·e à relever ce défi ?

Envoyez votre CV, lettre de motivation, ainsi que vos diplômes et certificats de travail par email à rh@espas.info avant le 28 février 2025.

La voix des survivant·e·s d’abus sexuels : briser le silence

Les abus sexuels laissent des traces profondes et invisibles, bien souvent inscrites dans le silence et la honte. L’histoire de Jean, Daniel et Laurence (prénoms d’emprunt) illustre le poids de ce silence et la force nécessaire pour entamer une quête de vérité.

Un traumatisme qui traverse les décennies

Dans les années 70, Daniel, Jean et Laurence ont tous les trois été victimes du même abbé, un homme qui aurait dû représenter confiance et sécurité. Pendant des années, les victimes ont porté seules ce fardeau, avec des conséquences parfois dévastatrices. Jean témoigne de son stress post-traumatique, qui a laissé une empreinte indélébile sur sa manière de vivre, de ressentir, et même de tenir ses propres enfants dans ses bras.

Le poids du silence et l’impact sur la santé mentale

Pour Jean, le traumatisme n’a jamais disparu. Pendant des années, il a vécu avec un sentiment de dégoût envers lui-même. Quant à Daniel, il a réalisé, après des décennies, qu’il avait été anesthésié de ses émotions pour éviter de souffrir.

Ce n’est qu’en rejoignant un groupe de parole qu’ils ont pu poser des mots sur leurs souffrances. Là, dans un cadre sécurisé et bienveillant, ils ont pu partager leurs expériences et ressentis, et surtout, briser le silence.

Un jour, Daniel entend le témoignage d’un jeune homme dans l’émission « Temps Présent ». Le jeune parle de son vécu, mais surtout, il mentionne ESPAS. C’est un déclic pour Daniel. Il prend conscience que son silence, son anesthésie émotionnelle, n’étaient que des mécanismes de survie. A ce moment-là, Daniel décide de ne plus laisser son passé définir son présent.

L’injustice révélée: un agresseur déjà condamné

Dans leur quête de vérité, Jean, Daniel et Laurence découvrent une réalité insoutenable: leur agresseur avait déjà été condamné en France pour des faits similaires. Malgré cette condamnation, il a pu poursuivre ses agissement en Suisse, sous le silence complice d’une institution. Cette révélation est une nouvelle blessure, mais elle est aussi un moteur pour leur combat.

Le rôle essentiel des espaces sécurisés comme ESPAS

Chez ESPAS, nous savons que chaque parcours est unique. Parler, écouter, comprendre et reconstruire sont des étapes fondamentales dans le chemin de la guérison après des abus sexuels. Les groupes de parole offrent un espace où les mots peuvent enfin être libérés.

L’histoire de Jean, Daniel et Laurence est une parmi tant d’autres. Mais elle rappelle une vérité essentielle: le silence protège les agresseurs, jamais les victimes. Chaque voix qui s’élève, chaque témoignage partagé, est une pierre ajoutée à l’édifice d’une société plus juste et plus sûre.

Besoin d’aide ou de plus d’informations sur ESPAS ?

L’association ESPAS est là pour vous offrir écoute, soutien et accompagnement dans un cadre confidentiel et bienveillant. Que vous soyez une victime, un proche ou simplement à la recherche d’informations, notre équipe est disponible pour vous accueillir et vous guider.

  1. Association ESPAS – Rue Centrale 7, 1003 Lausanne
  2. Nous téléphoner : 0848.515.000
  3. Nous écrire : soutien@espas.info / contact@espas.info
  4. Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi entre 8h30 et 12h et 13h30 et 16h30

Pour lire l’article complet du Nouvelliste : cliquez ici

Fermeture de fin d’année : l’équipe d’ESPAS vous souhaite d’agréables fêtes de fin d’année

Les fêtes de fin d’année approchent, et l’équipe d’ESPAS prend une pause bien méritée. L’association sera fermée jusqu’au 6 janvier 2025, mais nous restons attentifs à vos besoins pendant cette période sensible. Voici toutes les informations utiles pour traverser ces quelques semaines en toute sérénité.

Des numéros utiles en cas d’urgence

Si vous êtes confrontés à une situation urgente, nous vous encourageons à solliciter les ressources disponibles dans votre canton. Voici les numéros clés :

Dans le canton de Vaud

  1. Urgence psychiatriques : 0848 133 133
  2. Police cantonale : 021 644 44 44

Dans le canton du Valais

  1. Urgence psychiatriques : 0800 012 210
  2. Police cantonale : 027 326 56 56

Nos meilleurs voeux pour cette fin d’année

L’ensemble de l’équipe d’ESPAS vous adresse ses meilleurs voeux pour cette période de fêtes. Que ces moments soient synonymes de repos et de partage. Nous tenons à vous remercier pour la confiance que nous avez accordée tout au long de l’année.

L’équipe d’ESPAS

Vers une prévention renforcée contre les abus sexuels : un enjeu national

Le 18 novembre 2024 a marqué la Journée européenne pour la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels, une occasion cruciale pour rappeler l’importance de la prévention dans toutes les organisations travaillant avec des mineur·e·s. Cette année, l’association ESPAS et le centre spécialisé LIMITA saluent une avancée significative : la décision du Conseil national de renforcer les bases légales en matière de prévention des abus sexuels.

Une décision attendue depuis longtemps

Cette nouvelle mesure vise à développer une stratégie de prévention, un besoin urgent pour harmoniser les pratiques en Suisse. Actuellement, seules certaines régions, comme Vaud, Genève et le Valais, imposent des formations aux moniteur·rice·s et responsables d’associations. Pourtant, dans de nombreux cantons, aucune directive claire n’encadre ces questions sensibles, laissant les structures naviguer à vue.

Pourquoi cette harmonisation est-elle essentielle ? « La Suisse est très en retard en termes de prévention unifiées. Certains cantons ont pris des mesures, mais trop restent inactifs« , explique Marco Tuberoso, Responsable Prévention et formation chez ESPAS.

La prévention, une obligation nécessaire

L’objectif principal de cette décision est de rendre obligatoire la formation à la prévention pour toutes les organisations accueillant des enfants, qu’elles soient sportives, culturelles ou religieuses. Aujourd’hui, beaucoup d’associations agissent uniquement sur la base d’initiatives individuelles, ce qui est loin d’être suffisant.

Les formations proposées par ESPAS aident à :

  1. Reconnaître les situations à risque ;
  2. Comprendre les limites comportementales ;
  3. Créer un environnement sécurisé pour les enfants.

Selon Marco Tuberoso, il est indispensable que les organisations disposent de ces outils pour prévenir les abus et agir correctement lorsqu’une limite est franchie : « Sans obligations clairs, nombre de structures ne savent pas où se situent leurs responsabilités en matière de prévention des abus. »

Investir dans la prévention: un enjeu financier et de société

Si cette décision est une avancée majeure, elle soulève également des questions financières. Les associations et institutions devront bénéficier de moyens adaptés pour mettre en oeuvre ces formations de manière généralisée. ESPAS et LIMITA appellent donc les membres du Conseil des Etats à adopter cette motion et à garantir les ressources nécessaires pour protéger les enfants dans toutes les structures.

Prévenir pour protéger, avant d’intervenir pour réparer

À travers cette initiative, il s’agit de mettre la prévention au coeur des pratiques pour limiter les abus avant qu’ils ne surviennent. En formant les adultes à reconnaître les situations à risque et à agir de manière appropriée, nous pouvons créer un environnement plus sûr pour les enfants.

La Journée européenne pour la protection des enfants nous rappelle qu’il reste encore beaucoup à faire en matière de prévention des abus sexuels. Grâce à des décisions politiques fortes et à l’engagement d’associations comme ESPAS et LIMITA, nous pouvons espérer un avenir où chaque enfant évolue dans un cadre sécurisant et bienveillant.

Offre d’emploi – Responsable clinique

ESPAS est une association à but non lucratif spécialisée dans le soutien et la prévention des abus sexuels. Centre de consultations et de compétences spécialisé, l’Association ESPAS accompagne des enfants, adolescent·e·s et adultes confronté·e·s aux abus sexuels. Elle propose également des conseils et des cours de sensibilisation à l’attention de professionnels ou d’organismes encadrant des enfants, des adolescent·e·s ainsi que des personnes en situation de handicap.

Afin de compléter notre équipe à Sion, nous sommes à la recherche d’:

Un·e responsable clinique à 60%

pour le secteur de prise en charge des victimes adolescentes et adultes

Vos missions :

  • Veiller à la mise en œuvre du concept thérapeutique d’ESPAS pour le secteur d’activité victimes ado-adultes ;
  • Planifier le développement et la gestion de son secteur d’activité ;
  • Organiser, coordonner et superviser les prises en charge pour son secteur d’activité ;
  • Assurer des suivis thérapeutiques d’adolescent·e·s et d’adultes ;
  • Assurer l’encadrement et la coordination des intervenant·e·s de son secteur ;
  • Représenter ESPAS auprès des professionnel·le·s du réseau et des instances administratives ;
  • Garantir l’exécution des tâches administratives ;
  • Participer à l’activité de l’équipe des responsables cliniques d’ESPAS
    (colloques, permanences, etc) ;
  • Rédiger des rapports et collaborer avec les partenaires du réseau professionnel.

Votre profil :

  1. En possession d’un titre en psychothérapie reconnu au niveau fédéral
    ou titulaire d’un master en psychologie avec au minimum 7 ans d’expérience ;
  2. Au bénéfice d’une formation en psycho-traumatologie et/ou dans le domaine de la maltraitance ou des abus sexuels ;
  3. Expérience confirmée dans l’accompagnement thérapeutique d’adolescent·e·s et d’adultes ;
  4. Aptitude à travailler en équipe et de manière autonome ;
  5. Bonne connaissance du réseau ;
  6. Bonne faculté de synthèse, sens de l’organisation ;
  7. Capacités rédactionnelles avérées.

Taux d’activité : 60%

Lieu de travail : Sion

Entrée en fonction : 1er octobre ou à convenir

Intéressé·e ? Lettre de motivation, CV et copies des diplômes et certificats de travail sont à envoyer uniquement par mail jusqu’au 31 août 2024 à l’adresse suivante :

contact@espas.info

Informations complémentaires

Madame Sarah Stauffer, Responsable clinique – sarah.stauffer@espas.info

Journée européenne pour la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels – samedi 18 novembre 2023

Le samedi 18 novembre 2023 a lieu la Journée européenne pour la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels. L’occasion pour ESPAS et Limita de faire le point sur la situation de la prévention des abus sexuels sur mineur·e·s dans le domaine des loisirs en Suisse.

Des mesures de prévention au niveau fédéral pour garantir la protection des enfants

En Suisse, les révélations d’abus sexuels envers les enfants se multiplient, ce qui pousse le monde politique à se saisir de cette problématique. ESPAS et Limita partagent le constat qu’un travail de prévention efficace doit être mis en place au plus vite au niveau fédéral. Afin que la Suisse puisse assurer de manière permanente la protection des enfants et des jeunes contre les abus sexuels, il faut absolument un engagement ferme et une collaboration efficace entre les acteurs de l’administration, de la société, des organisations d’enfants et de jeunes, ainsi que du monde politique.

Nous vous invitons à découvrir sans plus attendre notre communiqué de presse conjoint !

📖 Découvrez notre rapport annuel 2022

Un renforcement des prestations de groupes pour mieux répondre aux demandes, un nouvel élan pour la clinique en Valais, des organisations toujours plus proactives en matière de prévention : ce sont quelques points que nous nous réjouissons de vous présenter dans notre rapport annuel 2022.

Dans ce contexte riche en défis et belles réussites, nous sommes heureux d’avoir continué à apporter l’aide nécessaire à celles et ceux dont l’enfance ont été bafoués. L’an dernier, ce sont 625 enfants, adolescent.e.s et adultes qui ont pu bénéficier d’une aide spécialisée auprès de nos équipes.

Nous vous invitons à le découvrir sans plus attendre.

Journée européenne pour la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels – vendredi 18 novembre 2022

Ce vendredi 18 novembre 2022 aura lieu la Journée européenne pour la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels. L’occasion pour ESPAS et Limita de faire le point sur la situation de la prévention des abus sexuels sur mineur.e.s dans le domaine des loisirs en Suisse.

Un communiqué de presse conjoint

Constat partagé des deux côtés de la Sarine : ces dernières années, les efforts en matière de prévention ont été renforcés. Par ailleurs, la thématique des abus sexuels sur mineur.e.s dans le domaine des loisirs occupe de plus en plus les devants de la scène dans le domaine de la recherche. Si ces avancées ont de quoi réjouir, multiples observations s’accordent pour dire que la marge de progression et les résistances restent importantes.

Un communiqué rédigé conjointement par ESPAS et Limita a été envoyé aux médias afin de les sensibiliser à ces thématiques. Nous vous invitons à le découvrir sans plus attendre !

Des conseils pour diminuer les résistances

Dès vendredi et durant une semaine, ESPAS publiera sur sa page Facebook des conseils pour aider les organismes actifs auprès des mineur.e.s à s’engager dans des démarches de prévention. N’hésitez pas à les partager à votre réseau !